Nous avons un pouvoir que n’a pas l’État !

Consommateurs réveillez vous !

Personne n’a besoin de l’État pour décider de ce que nous devons gagner!

Personne n’a besoin de l’État pour décider de ce que nous devons manger, de sa qualité, de son prix !

Personne n’a besoin de l’état pour décider de notre pouvoir d’achat, de ce que nous devons consommer, comment et quand !

Vous croyez que c’est de l’utopie et pourtant un collectif de consommateurs, d’éleveurs et d’intermédiaires l’ont fait.

Je ne fais pas ici la publicité pour une marque, mais pour l’idée qui en est à l’origine.

« Tout commence en 2016 alors que la crise du lait bat son plein, suite à la fin des quotas laitiers et l’ouverture des marchés. Les exportations stagnent, la production augmente, donc les prix payés aux producteurs chutent.

Dans ce contexte compliqué pour les producteurs, naît l’idée de pouvoir créer une marque alimentaire responsable destinée à nous permettre à nous tous consommateurs de reprendre en main notre consommation. L’idée est de soutenir les producteurs en les rémunérant à un juste prix leur permettant de vivre de leur travail. » (1)

Wikipédia raconte la naissance et l’histoire de cette société coopérative d’intérêt collectif  (2)

En tant que consommateur, nous oublions que nous avons le pouvoir. Bien sûr que nous regardons de plus en plus le prix. Bien sûr que nous essayons d’acheter le moins cher possible parce que notre pouvoir d’acheter n’est pas ce qu’il est en comparaison du pouvoir d’achat (3), mais nous pouvons exiger par nos achats que tout le monde soit payé à un prix qui lui permette de vivre.

En y réfléchissant, c’est nous, consommateurs, qui sommes à la base du pouvoir d’achat de l’ensemble des habitants de ce pays. Si le cultivateur, l’éleveur, le transporteur, le salarié de la coopérative ou du MIN ont une rémunération décente, ils pourront à leur tour revenir dans la boucle de pouvoir acheter.

On oublie aussi une chose c’est que lorsque l’Etat légifère, la loi est la même pour tout le monde. Or, l’agriculture, l’élevage ont des obligations qui dépendent du sol, du climat, de l’hydrométrie, suivant qu’ils sont au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, le prix de revient à la base du produit ne sera pas le même pour tout le monde. Le prix de vente pourra donc varier de deux ou trois centimes, mais lorsqu’on le multiplie par la quantité la différence est énorme. Pour ces raisons, il faut plusieurs « c’est qui le patron ? » par région.

Des circuits courts, des cahiers des charges pour une agriculture avec le moins de pesticide possible, des engrais naturels, des produits variés, cela est possible. Il suffit de le vouloir et de le créer.

C’est au consommateur de fabriquer et d’acheter sa marque. Tout le monde y sera gagnant, en qualité, en rémunération, en pouvoir d’achat.

Personne n’a besoin de l’Etat pour le faire, il suffit de se réunir autour d’une table entre producteurs, intermédiaires (transporteurs et vendeurs) et de le vouloir. Nous avons les moyens de le faire. L’Etat nous en a donné les moyens.

N’oublions pas que les acteurs de terrain que nous sommes ont du savoir-faire. Il suffit de le faire savoir !

Références :

(1) https://cestquilepatron.com/lhistoire-de-la-demarche/

(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/C%27est_qui_le_Patron_%3F!

(3) https://cercle-sully.org/le-pouvoir-dachat-vs-le-pouvoir-dacheter-une-suite-darticles/

et https://cercle-sully.org/themes/economie/recherche-et-innovations/