Le président l’a annoncé : c’est la fin de l’abondance. Sauf qu’il a l’air d’ignorer que pour beaucoup d’entre nous, il y a longtemps que l’abondance n’existe plus ou n’a jamais existé.

La première question que l’on pourrait se poser : c’est quoi l’abondance ?

Le Robert donne la définition suivante :: « Grande quantité, quantité supérieure aux besoins. »

Précisons les besoins et définissons le superflu qui ne serait pas de l’abondance et qui peut être accessible à tous :

  • Voyager à l’autre bout de la terre, c’est de l’abondance.
  • Acheter des mangues en toutes saisons, c’est de l’abondance.
    • Avoir un ordinateur ou un smartphone qui vous permet d’accéder aux services publics, c’est un besoin. Mais en profiter pour visiter ce site est un superflu gratuit et accessible à tous les détenteurs de smartphone.
    • Prendre sa voiture parce qu’il n’y a pas de transports publics adéquats, c’est un besoin.

    Malheureusement, pour certains ces besoins sont déjà difficilement accessibles. C’est pourquoi je vous lance le défi :

 

 

VIVRE MIEUX AVEC MOINS

Retraitée avec une pension en dessous du SMIC, je ne veux pas entendre parler de restrictions, de rationnement, de réduction, parce que je les vis au quotidien depuis des années.

Pourtant j’ai des goûts de luxe. Alors, comment je fais ? Pour cela il suffit de Ré-apprendre à consommer autrement avec le plus de local possible.

Oui, le bonheur peut être dans le pré si la priorité n’est pas de vouloir un voyage en avion au bout du monde, mais plutôt de prendre du temps pour une journée de détente à se promener au bord de la rivière, à lire un bon livre au coin du feu avec un chocolat chaud ou une bière (suivant les goûts), ou encore à rire avec vos amis ou votre famille dans un décor sympa autour d’une table ou d’un apéritif.

Et cerise sur le gateau, sans se prendre la tête, sans s’en rendre compte, le compte carbone sera à la baisse.