Par Jacques Condat, Président d’Alternative et Progrès, chevalier de la Légion d’Honneur
Les médias avaient fait leur choix : les 3 blocs…La forte participation était l’heureuse surprise de ces deux tours dont les résultats montrent que la « bordélisation » de l’assemblée nationale risque de perdurer…
Depuis plus d’un demi-siècle la droite et la gauche se sont partagés le pouvoir avec le succès que l’on connaît…Déjà en 1981 pour ne pas partager le pouvoir, la droite de l’époque agitait le drapeau bleu des chars russes déferlant place de Concorde…Bien entendu il n’en a rien été…
Le mécontentement grandit de jour en jour dans notre pays, les classes dirigeantes qui semble bien loin du quotidien des français, (à moins qu’il ne s’agisse d’un profond déni) ne trouvent plus grâce devant les principales préoccupations de ceux-ci mettant en tête de leurs préoccupations l’insécurité, l’immigration non contrôlée, le pouvoir d’achat .. .
Mais revenons un peu en arrière.
Si au premier tour le RN a devancé les deux autres composantes, on a vite retrouvé les quolibets des années 40 pour dénoncer un parti raciste, xénophobe et anti sémite…
Les Français ont voté à près de 67% du jamais vu depuis de nombreuses années. Après les européennes avec les résultats que l’on connaît, l’enjeu était de taille car les sondages prévoyaient que le Rassemblement National arriverait largement en tête aux législatives.
Un tiers des français ont donc porté leur suffrage sur celui que personne ne veut voir, celui par qui tous les malheurs arrivent, il faut donc chercher un palliatif comme en 2005 pour ne pas donner raison au peuple qui s’est exprimé…
Il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour entendre des voix unanimes appelant à voter contre l’extrême droite. Les vieux partis politiques faisant alliance pour je cite « qu’aucune voix pour le parti de Jordan Bardella »…
L’arc républicain ne désirant pas voir entrer un son sein un nouveau venu les privant de postes importants et de leur privilège. Les mondialistes et Européistes voyaient leur plan contrarié.
Une fois encore la décision du peuple ne plaisait pas, les Français avaient voté « bêtement », alors on a fait monter aux créneaux les mêmes qui chaque fois agitent leur mouchoir, les artistes, les sportifs, certains intellectuels. Mais devant le risque important de voir une troisième voie prendre le pouvoir, des journalistes de gauche, des syndicats, des associations et des juges (d’une justice indépendante) apportent leur soutien aux partis politiques traditionnels.
Ne fallait-il pas si le RN est dangereux pour la démocratie comme le scandent ceux qui ont peur de perdre leur acquis ou leur place l’interdire ? Mais dans ce cas il faut aussi interdire l’extrême gauche tout aussi dangereuse pour la démocratie. Une extrême gauche pro palestinienne et anti sémite qui trouve son salut auprès d’un électorat bobo et de banlieues.
Le peuple qui devrait être le socle d’une démocratie flamboyante est une nouvelle fois mis à l’index. En regardant de près on s’aperçoit que les Français votent pas pour mais contre le système qui perdure depuis de trop nombreuses années.
Nous avions à choisir entre un jeune homme de 28 ans ou un autre de 35 ans qui ne connaissent rien de la vie, qui n’ont jamais travaillé, n’ont jamais créer un emploi.
Nous devons réagir, il est temps qu’un mouvement citoyen fasse entendre sa voix, avec un programme par le peuple et pour le peuple. Il est temps de remplacer ceux qui ne vivent que de mandats depuis de nombreuses années sans apporter de solutions concrètes aux problèmes de la France et des Français, il est temps de s’unir sur des valeurs qui ont fait de notre pays l’admiration du monde entier.
La politique a besoin d’un souffle nouveau.
Tout en conservant nos principes républicains de liberté et d’égalité, apportons notre énergie au grand projet de faire vivre la démocratie.
Nous affirmons deux principes pour restaurer notre confiance dans l’action publique : écouter les citoyens et agir avec eux et pour eux. Aucun intérêt personnel ne saurait être admis. Seul, l’intérêt commun des citoyens et de notre pays doit être notre objectif, tout en respectant les valeurs qui sont celles de notre démocratie : liberté, égalité, fraternité.