Marseille n’est pas Aix en Provence. Autant le centre d’Aix vit, autant celui de Marseille s’endort malgré tous les efforts fournis par la ville.
Alors ce matin, j’ai essayé de comparer et de comprendre. Le climat ? La population ? La largeur des rues ? Les magasins ?
Ah ! Les magasins ! Parlons-en ! Autant les vitrines d’Aix sont attrayantes, décorées, autant celles de Marseille sont tristes. Une affiche XXL en fond de vitrine ne fait pas plus d’effet qu’un graffiti, pas plus qu’un mannequin style porte manteau ne se voit plus que le passant que vous côtoyez.
A Noël, le contraste entre Aix et Marseille était saisissant. Autant les vitrines d’Aix étaient décorées, les terrasses abritées pleines, la population déambulant, s’arrêtant devant une vitrine et entrant dans le magasin, autant à Marseille, on ignorait la fête.
Le Centre d’Aix a des rues très étroites qu’il a toujours connues. Le centre ville de Marseille s’est déporté de la Canebière vers Castellane, alors qu’il était auparavant au Panier. On ne peut pas copier ce qui marche dans un environnement et qui n’est pas adapté à un autre. Chaque ville, chaque quartier est différent. Cela risque d’être le problème de nos métropoles, où il n’y a plus qu’une tête pensante.
Une ville ne peut pas tout faire, ses habitants doivent en être conscients. La ville vit grâce et avec ses habitants . Mais il ne faut pas que la Métropole oublie que celle-ci est constituée de quartiers ayant chacun un vécu, une histoire, une culture. Cela doit être une collaboration permanente entre les élus, l’administration, et les particuliers. C’est la base de la solidarité, c’est aussi la base de l’économie contributive.
Photo prise par B. W.
