Protéger le parent victime, c’est protéger l’enfant.
Les statistiques sur les violences conjugales et la violence envers les femmes sont alarmantes dans de nombreux pays du monde. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) environ 1 femme sur 3 est victime de violence physiques ou sexuelles au cours de sa vie, le plus souvent au sein de son foyer.
Bien que la majorité des victimes soient des femmes, il est important de reconnaître que les hommes sont aussi touchés par ce problème. Mais les statistiques des violences sont aléatoires, les femmes ne portant pas toujours plaintes et les hommes encore moins, seuls les décès sont une certitude.
Malheureusement, et c’est un sujet dont les médias ne se sont pas encore emparé, les enfants sont touchés par les violences familiales et en garderont des séquelles toute leur existence.
Ils peuvent développer :
Des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété, des troubles de stress post-traumatique et des troubles de la personnalité.
Des difficultés à établir des relations saines et à maintenir des relations intimes.
Des comportements à risque tels que l’abus de drogues et d’alcools, la violence, la prostitution.
Des difficultés scolaires et des retards de développement.
Des problèmes de santé physiques tels que des maux de tête, des douleurs abdominales ou des troubles alimentaires.
Des études ont montré que les enfants exposés sont plus susceptibles de devenir eux-mêmes des victimes ou les auteurs de paroles et de gestes violents. Heureusement, tous ne reproduisent pas ce schéma en développant des stratégies efficaces pour gérer leurs émotions et leurs comportements.
Il est donc important dans la lutte contre les violences domestiques d’aider non seulement le conjoint, mais toute la famille.
Documentation
https://www.interieur.gouv.fr/actualites/dossiers/signaler-des-violences-sexuelles-ou-sexistes/etude-nationale-sur-morts#:~:text=Comme%20les%20années%20précédentes%2C%20les,2006%2C%20cette%20part%20est%20stable.