La démarche scientifique
Il est bon de rappeler que la science est basée sur une méthodologie et non un consensus ou une réunion d’experts. (1) Cette démarche a été décrite au cours du temps mais finalement n’a pas changé depuis son origine.
Il s’agit d’observer et de modéliser l’observation.
Cette méthodologie comprend les points successifs suivants : observation, théorisation, expérimentation pour tester et enfin conclusion.
La science ne démontre pas les lois naturelles , elle les met en équations. C’est ainsi que la science n’explique pas les lois fondamentales.
La théorie du Climat , est-elle scientifique ?
Observations
La théorie du réchauffement climatique a été lancée avec deux sets d’observations majeurs ::
– 1 – Les carottes glacières avec la déduction par le carbone et l’hydrogène des concentrations de CO2 et de la température dans le temps.
– 2 – Les mesures de la température globales depuis 1958
Voici quelques points sur la démarche scientifique non respectée sur ces deux séries :
– 1 – La corrélation entre la température et le CO² a été très rapidement mis en évidence dans l’observation des carottes glacières. Cependant la relation cause et conséquence a été systématiquement considérée comme acquise. Le CO² engendrait la hausse de température. Cependant ce n’est qu’une hypothèse qui n’a pas été vérifiée. Au contraire ,les études sur la relation temporelle entre le CO² et la température sont systématiquement oubliées et rejetées par le GIEC (Humlum 2013, Patrick Richet 2021, Caillon 2003…) en effet ces études montrent que le CO² est postérieur à l’augmentation de la température. La corrélation est donc inverse.
– 2 – L’observation de la température est entachée d’erreurs systématiques par manque de mesure dans les océans et volontairement dans le scandale des stations de mesure terrestre au Etats Unis et en Australie (des dalles de béton étant positionnées au droit des mesures pour maximiser celle-ci). Les médias ont relayé cette information mais elle a été vite oubliée. De même cet été, le scandale de la prise de mesure du sol par satellite au lieu de la température de l’air au-dessus du sol a maximisé la peur de ces observations.
Théorie
L’observation de l’évolution de la température au cours des dernières années a donné lieu à des prédictions statistiques sans cesse revues à la baisse, ce qui ne permet pas une théorisation correcte à ce jour. Les modèles ne sont pas des modèles physiques basés sur des phénomènes naturels et scientifiques mais des modèles statistiques prédictifs, qui n’ont aucune base sur des phénomènes déductifs.
Les experts ne sont pas des géologues, des atmosphérologues,… mais des experts des données.
Nous sommes donc sur une théorie qui ne rends pas compte d’un phénomène naturel mais qui rends compte d’une extrapolation de données sans réalité physique.
Prédiction
Ce qui précède, montre que la prédiction d’un phénomène n’est pas possible dans la théorie du climat. En effet , il n’y a pas de phénomène a expliquer. Le seul phénomène a expliquer serait le forçage radiatif. Or on s’aperçoit que les phénomènes mis en jeu sont complexes et que divers théorie devraient s’affronter plutôt que de rester sur une seule théorie , nécessaire pour être financé en tant que chercheur.(2)
Expérience
L’expérimentation, réalisée par le professeur à Berlin (reference ? nécessaire ! qui peut la trouver ?) montre bien que le forçage radiatif existe, cependant dans ses conclusions, il montre que celui-ci est fortement surévalué et ne permet pas d’avoir une conclusion sur le réchauffement climatique par l’effet de serre.
Conclusion sur la démarche
Donc oui, le consensus est un biais sur la connaissance, oui toute personne curieuse peut trouver des milliers de scientifiques qui ne suivent pas le lobby climatique ni les pseudos experts affiliés à des startup, organisations et lobby divers qui font du climat leur vache à lait.
Il s’agit donc avant tout d’une théorie économique et politique.
Les autres problèmes
Effet Papillon
L’effet de serre est à 68% piloté par la vapeur d’eau et a 23% par le CO² (Jean-Marc Jancovici)
4% de la génération du CO² est anthropologique (rapport GIEC 2021)
Si même nous arrivions à réduire à 50% l’émission de CO² de l’homme, ce qui parait improbable, quel scientifique censé pourrait affirmer avoir une influence sur le climat autres que l’effet papillon ? Influer sur un phénomène en utilisant 0.5% de la cause (50% de 4% de 23%) reste de la tromperie de facteur d’échelle.
Désertification
La surexploitation et l’artificialisation des sols est la source de la désertification des sols. Le sol étant nu, le point de rosée s’élève et les nuages n’arrosent plus la zone.
Il est bien connu aussi (référence souhaitée) que la proximité d’un terrain nu ou construit, provoque des phénomènes naturels extrêmes (Grêles, orages, pluies diluviennes mais très momentanés,….).
Il est de bon ton actuellement de justifier tout écart météo par le réchauffement climatique , mais c’est extrêmement réducteur et non scientifique.
Cela en plus détourne les yeux des vrais problèmes météos au profit d’une dépendance économique.
Conclusion
L’humilité devant la complexité en jeu ne permet pas de diriger le monde par la peur et par l’orgueil de pouvoir influencer le climat par quelques actions humaines. L’incertitude sur le rayonnement solaire est déjà plus grande que n’importe lequel des modèles prédictifs.
Des études sont nécessaires sur la météo locale, l’agriculture régénératrice et des changements de paradigme d’occupation des sols.
References
(1) La notion de consensus est d’ailleurs un argument contreproductif, puisqu’il implique de se mettre d’accord plutôt que d’employer la démarche humble de l’observation et de la déduction
(2) 100% des chercheurs sont d’accord avec leur soutien financier
La Structure des révolutions scientifiques de Thomas Kuhn.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_scientifique
The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature
Humlum 2013
The temperature–CO2 climate connection: an epistemological reappraisal of ice-core messages
Pascal Richet 2021, Institut de Physique du Globe de Paris, 1 Rue Jussieu, 75005 Paris, France
Timing of Atmospheric CO2 and Antarctic Temperature Changes Across Termination III
Nicolas Caillon 2003
Jean-Marc merci pour cet article au combien stratégique par sa simplicité.
Comme disait celle qui m’a éveillé a cette dissonance par son expertise, le CO2, est bien l’arbre qui cache la forêt.
Experte en hygrologie, d’une pédagogie sublime, elle transcrit ces phénomènes sur la base d’une réflexion similaire. Il semble que le seul consencus ne soit pas du côté du GIEC. La vapeur d’eau selon ses observations, c’est 95% des gazs à effet de serre et 4,1% pour le CO2. Je vous invite à la découvrir, ou a la redécouvrir dans son interview dans thinkerview. Emma Haziza, Jean Marc Coulon, Merci d’éclairer nos lanternes d ignorants.
A noter, pas une goutte d’eau de plus ou de moins sur terre depuis des millions d’années. Seul son cycle d’activité régie les lois fondamentales de la vie sur terre.
Merci Yannick pour ces références. On peut meme parfois se demander si le CO2 n’est pas positif. En tout cas , il nous a empeché d’être grillé quand le trou d’ozone etait à son maximum et il augmente significativement la croissance des plantes. Actuellement certains deserts reverdissent et donc vont stocker du CO2.