La corruption des esprits entraîne la corruption des mœurs et des corps. Il y a 2 genres et pas 50, ni l’homme ni la femme ne sont identiques en tout, une civilisation n’élimine pas les faibles, Dieu et le diable existent, notre appétit insatiable pour satisfaire nos envies nous détruit.
Cette corruption ne concerne pas que les policiers et gendarmes, loin de là et les exemples ne manquent pas. Un officier d’état civil qui délivre de faux certificats de naissance pour une filière de sans-papiers à Lille. Un fonctionnaire préfectoral à Bayonne qui manipule le fichier des permis de conduire en ajoutant des points. Une greffière à Saint-Nazaire qui est soupçonnée d’avoir transmis des informations à des trafiquants de drogue alors qu’elle travaillait pour un juge d’instruction. Et même, cas extrêmes : les dockers du Havre qui aident à faire passer de la cocaïne avec la technique du “Rip-Off” : ouverture des containers pour récupérer la drogue avant de replacer un scellé contrefait. Ou encore un douanier de Roissy qui ferme les yeux sur au moins dix valises chargées de coke et 40 000 à 50 000 euros reçus par bagage.(1)
Dix-huit mesures destinées à réduire le risque de corruption d’agents publics et de personnes œuvrant au sein du pouvoir exécutif (ministres et leurs conseillers, présidence de la République). Deux ans plus tard, seules deux propositions ont été jugées appliquées « de manière satisfaisante ».(2)
“La corruption croissante dans la fonction publique”.(3) « corruption systémique » de plus en plus apparente qui prévaut dans le domaine de la santé et affecte le système dans son ensemble. Il s’agit d’une réalité malheureusement certaine, établie et reconnue par de nombreux scientifiques et souvent par les autorités politiques elles-mêmes (par exemple par le rapporteur des Nations-Unies, la Commission européenne, le Sénat français, les centres d’éthique d’Harvard et d’Oxford).
La dénonciation de cette corruption générale organisée fait d’ailleurs l’objet d’une littérature abondante depuis 20 ans :
- – Le Dr Arnold Relman, directeur du New England Journal of Medicine (NEJM) déclarait en 2002 : « La profession médicale est achetée par l’industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d’enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d’être les agents rémunérés de l’industrie pharmaceutique. C’est honteux. »
– Le Dr Marcia Angeli, qui lui a succédé au NEJM, confirmait en 2009 : « Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques qui sont publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies de travail de rédactrice en chef. »
– Le Dr Richard Smith rédacteur en chef du British Medical Journal (BMJ) écrivait en 2013 : « la plupart des études scientifiques sont erronées, et elles le sont parce que les
scientifiques s’intéressent au financement et à leurs carrières plutôt qu’à la vérité. »
– Le Dr Richard Horton, directeur du Lancet s’indignait également dans un éditorial en 2015 : « la science a pris un virage vers l’obscurité… L’endémicité apparente des mauvais comportements en matière de recherche est alarmante.»
– Le Dr Kamran Abassi, rédacteur en chef du BMJ expliquait récemment : « La science est actuellement réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle et elle est nuisible à la santé publique… Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. »
En 2005, la Chambre des Communes du Royaume-Uni avait déjà posé un « diagnostic » sans détours dans un fameux rapport hélas toujours d’actualité : « L’industrie pharmaceutique trahit systématiquement ses responsabilités à l’égard de la population et des institutions… Elle s’est infiltrée dans tout le système, à tous les niveaux… Elle est maintenant hors de tout contrôle. » (4)
Les politiciens et les gouvernements suppriment la science. Ils le font dans l’intérêt public, disent-ils, pour accélérer la disponibilité des diagnostics et des traitements. Ils le font pour soutenir l’innovation et mettre les produits sur le marché à une vitesse sans précédent. Ces deux raisons sont en partie plausibles ; les plus grandes tromperies sont fondées sur un grain de vérité. Mais le comportement sous- jacent est troublant.
La science est supprimée à des fins politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché une corruption étatique à grande échelle et nuit à la santé publique. 1 Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement de fonds opportuniste. Il en va de même pour les scientifiques et les experts de la santé. La pandémie a révélé comment le complexe médico-politique peut être manipulé en cas d’urgence, à une époque où il est encore plus important de sauvegarder la science.(5)
Corruption des élus
La corruption financière et morale des élus et des fonctionnaires commence par la corruption de la langue française. Les élus sont devenus des communicants et utilisent toutes les ficelles de la publicité , demi vérités, promesses impossibles, demi mensonges ou carrément mensonges. Ce ne sont pas des erreurs car les élus ont une équipe de communication qui prépare les annonces et les discours. Les médias grand public relayent ces discours et font donc le jeu des pouvoirs sans rien vérifier. Ils répètent les éléments de langage des dirigeants…
Ce n’est pas nouveau : « radio paris ment, radio paris ment, radio paris est allemand », « Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent, c’est pire ! » Coluche
Près de 9 Français sur 10 jugent la classe politique globalement «corrompue» (6) “c’est un peu comme un air pollué qu’on respire et dont on ne se rend pas compte.
Pourtant, elle corrode : les services publics perdent des moyens, nous payons plus d’impôts et la confiance dans la démocratie diminue.”(‘7)
Les élus et les fonctionnaires subissent la pression et peuvent succomber, ou bien veulent s’enrichir sur le dos des contribuables, ou encore veulent s’arranger entre
copains. (8)
La corruption, au delà du point de vue moral, est ruineux pour un pays.
Quand un pays maîtrise la corruption, il dispose de recettes fiscales plus élevées d’environ 4% du produit intérieur brut selon une étude du FMI. (9)
Cela représente 94 milliards par an !
Comment se protéger et protéger la société de la corruption ?
Quelques pistes :
– système judiciaire performant, non corrompu et sans idéologie partisane ( des jurés populaires dans tous les tribunaux, jugeant les juges et les intervenants rendrait la justice au Peuple et limiterait les dérives)
– la présence systématique de citoyens dans tous les organes de contrôle des
administrations ( Igpn, bercy, ministères, …)
– lanceurs d’alerte et contre pouvoirs ( sans tomber dans la chasse aux sorcières, la dénonciation est déjà effective sur les RS. Il suffit de la rendre systématique et de la faire vivre localement.)
– ric révocatoire sur les élus
Références :
(5) https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4425
(9) https://www.lexpress.fr/societe/diminuer-la-corruption-augmente-les-recettes-fiscales_2071227.html