Le GIEC vient de sortir son 6ème rapport, confortant au passage son cri d’alarme sur le réchauffement climatique. Le premier rapport datant de 1990, a servi de base à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), suivi du protocole de Kyoto en 1995. Depuis, les signataires se rencontrent une fois par an. Le protocole de Kyoto a été signé le 11 décembre 1997 et entré en vigueur en 2005.

Le GIEC nous demande de réduire nos émissions de gaz à effets de serre de façon drastique de manière à avoir une neutralité carbone en 2050. La neutralité étant la différence entre la production et l’absorption.

Mais quel va être l’impact pour le Français et comment va-t-il devoir réadapter son existence ?

Sauf que tous les Français n’ont pas un bilan carbone identique. Or, on voit toujours les choses en considérant des moyennes, mais tout est compté : les transports, le chauffage, l’industrie, ainsi que l’émission des GES associés aux biens importés. Chaque Français ne devrait avoir un bilan carbone que de 2 tonnes/an alors qu’il est en moyenne de 9,9 tonnes/an et par habitant (par la méthode emprunte carbone qui prend en compte les importations). (Selon les sources et les méthodes de calcul entre 1,20 et 2 tonnes – source chiffres clés du climat édition 2021- page 44). Le rural ou celui qui vit loin de son travail a facilement 20 000 km/an à son compteur, même s’il vit dans une maison ou un plus grand appartement que le parisien qui ne prend pas sa voiture, mais qui lui, avec plusieurs voyages par avion dans l’année aura un bilan carbone identique. Il est donc plus facile pour celui qui prend l’avion de réduire son bilan carbone que pour celui qui ne peut faire autrement que de prendre sa voiture pour aller travailler ou faire ses courses.

Donc, il va falloir pour chaque Français revoir son mode de vie qui ne sera pas le même que celui de son voisin.

Pour cela une proposition qui pourrait nous simplifier la compréhension :
Sachant que les politiques publiques travaillent avec la méthode des empreintes qui prend en compte les émissions de gaz à effet de serre des produits importés et déduisent les gaz des produits exportés. (Article 173 de la loi sur les transitions énergétiques) en tant que consommateur, si nous avions sur chaque produit une ligne supplémentaire nous renseignant sur le bilan carbone du produit, nous pourrions calculer plus efficacement le notre.