Suite à un article de Franceinfo partagé sur le groupe Linkedin, les autorités commencent à s’interroger après le suicide d’une collégienne de 13 ans dû au harcèlement à l’école.

il est logique de se demander si le harcèlement à l’école fait partie des violences intrafamiliales ? S’il en est la suite ? Ou s’il en fait partie intégrante ? Où s’il en est la reproduction ?

C’est un sujet pour lequel un faisceau d’actions est nécessaire.
Il important :
-d’identifier les causes pour y remédier,
-de prévoir des actions de protection lorsque cela survient,
-d’agir sur les moyens à la disposition des harceleurs pour les réduire.

Quelles sont les raisons qui poussent un élève à en harceler un autre ou même à s’en prendre à un enseignant ?

Les pistes suivantes sont avancées :

– Le groupes va adhérer au plus fédérateur
– Les fédérateurs se montrent parfois durs avec les plus fragiles pour asseoir leur position dans le groupe
– La peur de devenir la victime pousse les “fragiles intermédiaires” à suivre le mouvement pour se fondre dans la masse : Se démarquer est le risque de devenir la nouvelle cible
– S’en prendre au plus fragile ne présente pas de danger ou risque de représailles, l’absence de conséquence fait naître le sentiment d’impunité

Un rien peut créer l’objet déclencheur du harcèlement
Etre roux, un nom ou un prénom, une attitude… il est souvent question de genre… mais il suffit aussi d’admettre que les harcèlements dans la société sont devenus la norme…. la.violence aussi, et puis il y a les oukases religieux qui se sont rajoutés …

Le harceleur reproduit-il ce qu’il voit ou subit dans son environnement ?

Le harcèlement a toujours existé, à lire les livres de Zola, de Victor Hugo, de Balzac et de tant d’autres , mais comme le dit Jean Louis « Je crois sincèrement que nous vivons le résultat de ces dernières années que nous venons de traverser qui ont été catastrophiques sur le mental de la société et c’est répercutée sur les enfants et ont disloqués des familles entières » .
…. On ne peut pas nier les horreurs qui sont dénoncées… et croire que cela n’a aucune répercussion en classe….

Harcèlement physique auquel s’est rajouté le cyberharcèlement.

A la proposition d’apprendre aux enfants de fermer leur compte sur les réseaux sociaux lorsqu’ils sont harcelés, il fut remarqué que la société avait changé. Tout comme pour les gamins qui autrefois allaient à l’école tout seuls sur des kilomètres, cela est maintenant devenu impensable.

Fermer le compte du réseau social n’est pas vraiment une solution. Cela isole les ados, les met à part. Les ados s’investissent beaucoup sur les réseaux sociaux et ont besoin d’échanger, d’avoir du lien social.
Les jeunes ont des “comptes” trop tôt. Mais c’est voulu, incité.
Les parents n’arrivent pas à suivre. Les gamins en savent plus qu’eux.

En mesure d’urgence, lorsque le réseau social ne protège pas, il faut fermer son compte.
Le problème est à traiter en amont : c’est le choix du réseau social.

C’est Jean qui conclut cette discussion qui n’est que le début d’une recherche de solutions

« Il faut surtout briefer leurs petits camarades sur la responsabilité qui est la leur lorsqu’ils regardent sans rien dire des vidéos de harcèlement et à plus forte raison lorsqu’ils les partagent. »