Relevé dans la Gazette des communes le passage suivant :

« Face à l’impossibilité d’exploiter sa terre depuis deux ans, il a demandé qu’elle soit reclassée en zone constructible. Tout en s’interrogeant : « Avec toutes les maisons qui poussent ici comme des champignons, comment on va alimenter le système ? » L’équation commence en effet à se compliquer.

Saint-Zacharie est historiquement alimentée par le forage de la Brise, qui puise dans une ressource souterraine. « Mais le forage n’arrive plus à se recharger assez vite. Nous avons dû basculer sur le canal de Provence via l’usine de potabilisation. C’est le premier été où cette équation se pose en ces termes pour nous », explique ­Béatrice Marthos, directrice générale d’Eau des collines, société publique locale du pays d’Aubagne.

Trente-neuf kilomètres de réseau d’eau potable permettent d’amener l’eau à 2600 points de livraison sur la commune, équipés de compteurs et d’un dispositif de télérelève pour détecter au plus tôt d’éventuelles fuites. « La consommation par usager a tendance à diminuer, ils font attention. Mais les tirages augmentent, par exemple sous le coup d’une urbanisation importante. Et la péréquation n’arrive plus à se faire », poursuit-elle. Une urbanisation marquée par l’arrivée d’une population relativement aisée, qui cherche des maisons avec jardin et piscine.

Le système sera-t-il viable encore longtemps ? « Nous sensibilisons les administrés aux restrictions, mais il est compliqué de les vérifier : il y a 700 piscines privées sur la commune, et la police municipale compte six agents », indique Jean-Jacques Coulomb. »

Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que l’eau douce de nos régions n’est pas une ressource illimitée, la quantité étant divisée par plus d’utilisateurs. Donc plus nous serons nombreux, plus nous devrons faire face à un manque et à des restrictions en cas de baisse des nappes.

Quelle solutions pourrait-on proposer pour faire face à cette équation non seulement de l’urbanisation, mais à plus brève échéance de la métropolisation ?

Sont proposés

  • Les économies d’eau avant toute chose donc les restrictions.
  • Rechercher des ressources complémentaires avec des forages.

Oui, mais ….

Les fortes pluies des sols asséchés ne pénètrent pas dans le sol et finissent dans la mer en eaux de ruissellement.

  • Pourquoi ne pas commencer par créer des bassins de stockage ? Ceux-ci sont honnis par certains écologistes sous prétexte qu’ils détruisent la biodiversité, mais il n’y aura plus de biodiversité si il n’y a plus d’eau.
  • Prévoir les économies des particuliers soit en frappant au porte monnaie avec un nombre de m3 restreint gratuits et les suivants à un prix très fort, soit en remettant l’ancien système des citernes dans les maisons et les appartements.
  • Diminuer le besoin d’eau dans l’agriculture en diversifiant les cultures grosses consommatrices d’eau par d’autres plus économes. Par exemple en remplaçant le maïs destiné aux animaux par du sorgho. Cela ne veut pas dire qu’il faille ne plus cultiver de maïs, mais restreindre son usage uniquement à l’alimentation des particuliers.
  • Dans les jardins, privilégier les plants de lavande, de thym, et des plantes qui n’ont besoin que de très peu d’eau. Il n’y a pas que les plantes grasses qui résistent à la chaleur et à la sécheresse.

Et il y a encore de nombreuses possibilités d’économiser l’eau sans se priver.