ÉCOLOGIE : OÙ COMMENCE L’IDÉOLOGIE ?

             En parcourant certaines œuvres littéraires, je m’aperçois que la réflexion sur l’écologie, a été un sujet assez développé au début du XXème siècle, et nos écologistes modernes n’ont rien inventé, voici quelques extraits significatifs.

« L’homme ne doit jamais tomber dans l’erreur de croire qu’il est véritablement parvenu à la dignité de seigneur et maître de la nature. Il doit, au contraire, comprendre la nécessité fondamentale du règne de la nature et saisir combien son existence reste soumise aux lois de l’éternel combat et de l’éternel effort, nécessaires pour s’élever ».

L’homme doit être détrôné au profit d’une nouvelle divinité : la nature. Et il vaut mieux se soumettre à ses ordres. Car, « La nature éternelle se venge impitoyablement quand on transgresse ses commandements. » C’est une « impitoyable reine de toute sagesse ! .

Par animal, au sens où l’entend la présente loi, on comprendra donc tous les êtres vivants désignés comme tels par le langage courant comme par les sciences de la nature. Du point de vue pénal, on ne fera donc aucune différence, ni entre les animaux domestiques et d’autres types d’animaux, ni entre des animaux inférieurs et supérieurs, ou encore entre des animaux utiles et nuisibles pour l’homme »

                        Malheureusement les œuvres dans lesquelles j’ai pioché ces lignes n’ont pas bonne presse aujourd’hui. En effet il s’agit de Mein Kampf pour les deux premiers extraits et le troisième est tiré d’un texte législatif promulgué par le gouvernement de l’époque, le parti national socialiste, familièrement appelé Nazi.

        Je ne ferai pas le raccourci qui consisterait à dire que les écologistes sont des Nazis en puissance, mais par contre je voulais par ces lignes attirer l’attention que la frontière est mince entre une vision du monde particulière et une idéologie mortifère. Les propos et les décisions de nos amis les Verts ont de quoi interpeller. Je pense également que si nous avions d’autres extrémistes au pouvoir, nous aurions les mêmes dérives.

 

            Notre société a besoin d’équilibre, c’est une des raisons pour laquelle les citoyens ont déserté les partis politiques et sont peu syndiqués. Car il est demandé aux militants de considérer la parole des dirigeants comme parole divine, et donc toute critique devient blasphématoire. Une autre règle communément admise c’est que l’Autre, quel qu’il soit, est l’ennemi. Les débats deviennent des pugilats dans des arènes médiatisées.

 

C’est pour toutes ces raisons qu’au cercle Sully nous prônons l’écoute et la bienveillance, que nous recherchons le débat d’idées, et la recherche de solutions.
Car comme le disait Raymond Aron,
Qu’on soit de droite ou qu’on soit de gauche, on est toujours hémiplégique.

 

Bon vent, belle mer
Alain Raynaud