Suite au premier compte-rendu sur la hausse de la consommation des tranquillisants chez les jeunes, petit à petit au fil des commentaires se profilent des pistes diverses et variées qui nous ramènent toutes à la sphère familiale, « car les maux modernes des violences familiales, s’accompagnent de maux sociologiques profonds, de crimes et délits variés mais complémentaires ». dont les jeunes sont des victimes collatérales quand elles ne sont pas victimes tout court.

Nous avons déjà pu en décrypter quelques-uns que nous reprendrons pour approfondir le sujet. Certains sont directement lié à la famille, d’autres sont extérieures, mais perturbent l’atmosphère familiale et sont parfois le déclencheur de violences, qu’elles soient verbales ou gestuelles.

  • Deux pistes extérieures sont à rajouter aux précédentes au mal être de nos ados et des plus jeunes
    – Le harcèlement scolaire
    – La théorie du genre enseigné aux enfants en école primaire! Un témoignage d’un internaute avec de gros dégâts psychologiques sur un de ses enfants!

Pour les enfants, lorsqu’ils y a eu des violences gestuelles dont ils ont été victimes, l’autorité parentale ne s’arrête pas lorsque les auteurs sont pris en charge par la justice.

Devant cette problématique, le politique s’est emparé du sujet. Une proposition de loi visant à faciliter le retrait de l’autorité parentale en cas de violences sur un enfant ou sur l’autre parent arrive au Sénat, après avoir été adoptée à l’Assemblée. Pourtant la suspension de l’autorité parentale n’est à ce jour pas prévue pour les agressions sexuelles ou viols incestueux sur mineur. La proposition de loi d’Isabelle Santiago prévoit justement d’étendre ce mécanisme à ce type de violences.

Mais est-ce la bonne solution ? N’est-ce pas nier le problème et le mettre sous le tapis ?

S’il n’y a pas de prise en charge psychologique, éducative, de la personne violente, celle-ci recommencera dès sa sortie de prison, si toutefois elle ne le fait pas depuis son lieu de détention, obligeant la victime à vivre dans la peur et à ne pouvoir se reconstruire.

Dans un article France info a recueilli des témoignages de victimes sur l’autorité parentale exercée depuis la prison

Dans Regards croisés n° 9 Stephanie Serrat, lieutenant-colonel de gendarmerie signe la contribution “L’action de la gendarmerie nationale face aux violences conjugales, vers une prise en charge spécifique des mis en cause “.

“Force est de constater que les interventions, les plaintes, les victimes sont toujours plus nombreuses. Ce constat nous oblige à orienter aussi notre action vers le prise en charge de l’auteur jusqu’ici cantonnée à une réponse purement judiciaire”.

“Ne mettons pas en concurrence ou en opposition la prise en charge des auteurs de violences intrafamiliales et l’accompagnement des victimes. La prise en charge des auteurs vient renforcer la protection des victimes et concourt pleinement à la lutte contre les violences commises au sein de la famille et du couple en accompagnant l’auteur vers un changement durable du comportement.”

Références:
France Info
https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/temoignages-violences-intrafamiliales-pour-mon-pere-l-autorite-parentale-etait-une-vraie-jouissance-il-en-a-use-et-abuse_5684567.html

Regards croisés n° 9 Stephanie Serrat, lieutenant-colonel de gendarmerie
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