Suite à un article sur la consommation chez les jeunes d’antidépresseurs ayant augmenté de plus de 62% entre 2014 et 2021, nous nous sommes interrogés sur les causes.

Pas d’études, du moins pas encore, mais un ressenti profond s’en dégage, celui du basculement d’une culture datant des années 50, à celle d’aujourd’hui. D’un manque de transmission de valeurs intemporelles. ainsi qu’une “perte de sens” dans notre façon “d’exister”.

Ce basculement peut se résumer par ces deux commentaires
« La culture du “bien être” en France consiste a prendre des médicaments quand ça ne va pas … »
« Une molécule pour modifier le comportement ou le ressenti … on cache les symptômes sans chercher la cause. »

D’autres pistes moins générales sont évoquées ; mais il faut toutefois ne pas généraliser. Tous ces cas ne devenant pas accro aux antidépresseurs.

L’inceste et la pédophilie qui marquent à vie les enfants. Un sujet encore tabou.

L’enfermement en 2020 et 2021 pendant la pandémie, mais le malaise est présent depuis des dizaines d’années. Le confinement ayant été un révélateur, va sans doute laisser des traces à long terme mais ce ne serait pas lui le responsable final sur ce point.
Le manque d’écoute des généralistes par manque de temps.
Le manque de structures de PMI (Protection Maternelle et Infantile)

L’anxiété et les difficultés qui sont transmises aux enfants par l’atmosphère qui règne au foyer
Le fait de leur dire dès la maternelle qu’ils risquent d’être chômeur, auquel on ajoute ces dernières années l’éco-anxiété.

Les aides sociales vues par quelques uns comme la société du moindre effort et de l’assistanat.
La malbouffe joue un rôle, mais accessoire, comme la privation de sommeil pour les loisirs, l’excès de lumière bleue, ..

Toutefois les commentaires ne sont pas tendres envers notre société
« La société du moindre effort a sacrifié et continue d’anéantir tous ces jeunes indolents qui sont fatigués avant même de commencer quelque chose. Il n’y a que leur console de jeux ou leur portable qui sont dignes d’intérêt. »
« Par les parents en général, qui ont embrasser le monde artificiel, qu’ils croyant être la panacée du futur constant »
« J’en connais que la pharmacie est plus importante que le garde manger. »

Pour une première conclusion qui est celui d’un ressenti

Marc C. nous résume en un post
« Le déclassement, le nivellement par le bas institutionnellement organisé, un enseignement obèse et en hors des réalités et des besoins de la société, une politique d’assistanat poussée à l’extrême et dont les effets finissent par être néfastes, un parcours éducatif incompréhensible pour tous ceux qui ne sont pas du sérail, les pressions exercées sur cette jeunesse avec une répétition de messages anxiogènes sur le climat, la démographie, les guerres, la pollution, les pandémies, le chômage… l’alcool, la drogue, le sida. La difficulté d’entreprendre, l’absence du droit à l’échec, la vénération quasi biblique du diplôme qui vous classe pour votre vie et se désenchantement ambiant qui sert à camoufler ses propres erreurs ou son manque d’ambition.
« Les traitements médicamenteux devraient etre de derniers recours, alors qu’ils sont trop souvent de premières intentions et dépourvus d’accompagnements. »

Mais ceci suffirait-il ?
« Juste réapprendre a vivre avec un minimum d’effort utile au corps et a l’esprit. Le mal et la peur se vendent très bien, il suffit de prendre les infos a l’envers et la solution apparaît »